Bird dévoile son programme de vélos en libre-service

Bird lancera son service de vélos partagés dans certaines villes cette année. Marseille sera l’une des premières villes à en bénéficier.

L’opérateur de micromobilité Bird vient dévoiler son vélo électrique en libre partage et le lancement de son service associé. Si jusqu’à présent la marque exploitait un réseau de trottinettes électriques dans plus de 250 villes à travers le monde, elle souhaite désormais élargir l’accès aux nouvelles mobilités avec ses vélos partagés et sa plate-forme Smart Bikeshare.

Selon l’opérateur, Smart BikeShare respecte l’engagement de Bird qui est d’élargir l’accès aux transports respectueux de l’environnement dans le monde entier à un moment où la demande mondiale de vélos et de trottinettes n’a jamais été aussi forte. Avec ses vélos électriques partagés, Bird s’associera avec des villes qui n’ont pas, ou cherchent à compléter, un réseau existant de partage de vélos ou de trottinettes pour offrir des véhicules qui répondent aux besoins de mobilité de tous.

« Les trottinettes électriques partagées ont catapulté la micromobilité partagée au centre des transports écologiques dans les villes en offrant plus de 150 millions de trajets zéro émission dans le monde », a déclaré Travis VanderZanden, fondateur et PDG de Bird.

« Nous lançons notre plateforme Smart Bikeshare avec le vélo Bird Bike pour répondre à la demande croissante des villes et des usagers pour des alternatives de transports plus durables tout en élargissant notre marché potentiel de 5 milliards de trajets par an »

Bird affirme qu’il est le premier opérateur de trottinette à s’intégrer aux services locaux existants de vélos partagés et de trottinettes électriques ainsi qu’aux applications de transport en commun. En Italie par exemple, Bird s’associe à Zig Zag, une société de scooters en libre-service, en intégrant la disponibilité de leurs véhicules directement dans l’application Bird pour favoriser l’usage partagé de la micromobilité. Bird travaille également en étroite collaboration avec des groupes comme la North American Bikeshare Association (NABSA) et d’autres opérateurs de transport à travers le monde pour apporter ce type d’intégrations à d’autres villes.

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« Les villes et les usagers sont mieux servis par des réseaux de transport efficaces, collaboratifs et non monopolisés », a déclaré VanderZanden.

« Notre vision du partage de vélos intelligent et responsable est de fournir les meilleurs vélos et services partagés lorsque les villes en ont besoin, et d’avoir la prévoyance d’offrir le meilleur support et les meilleures intégrations multimodales lorsqu’elles n’en ont pas. Les villes, les utilisateurs et la planète y gagnent lorsqu’il y a un meilleur accès à des transports respectueux de l’environnement. »

Et le vélo dans tout cela ?

Concernant le Bird Bike, il s’agit d’un vélo lourd, même très lourd, puisqu’il accuse 34 kilos sur la balance, alors qu’un Vélib’ en fait 22,5 et un Jump 32 kilos. Mais pour le reste, le vélo est agréable à l’œil et se veut pratique avec un cadre ouvert, une grande corbeille à l’avant pour y placer des courses et autres sacs et des garde-boue pour garder son utilisateur à l’abri des projections.

Afin de rendre l’engin le plus efficace possible, l’opérateur à opter pour des pneus pleins, ce qui permet d’éviter les crevaisons, un éclairage complet et un moteur puissant qui permet de gravir des pentes jusqu’à 20%. Bird mentionne également qu’un système de diagnostics embarqués automatisés est présent afin de s’assurer du bon fonctionnement du vélo. Son accès s’opère via un système de QR Code à scanner avec son smartphone, comme pour les trottinettes de la marque.

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