Le Volkswagen Combi (ou Type 2) fête ses 75 ans en 2025, un jalon impressionnant dans l’histoire de l’automobile. En dehors du Chevrolet Suburban né en 1935 et qui peut donc revendiquer 90 ans d’histoire, rares sont les véhicules à approcher une telle longévité. Loin d’être démodé, le combi du XXIè siècle continue de séduire une clientèle avide de grands espaces, mais qui n’entend pas se défaire d’un confort moderne.
Une idée simple
Issu d’une idée simple — transporter des marchandises ou des passagers de manière pratique dans un véhicule dérivé de la Coccinelle — le Combi est devenu une icône culturelle, le symbole de la flower power hippie des années 1970.
Un Festival pour fêter le Combi
Moins roots, beaucoup moins roots même, son descendant, le Volkswagen Multivan T7, perpétue cette lignée avec des technologies modernes tout en conservant tout de même un peu de l’esprit van life du modèle original.
Parmi les multiples versions proposées, le van aménagé California est le digne ambassadeur de cet esprit auprès de ses inconditionnels. Et c’est au sein du deuxième California Festival organisé en France début juillet au lac d’Aureilhan dans les Landes que nous avons pu contempler cet héritage. Pour l’occasion, 500 participants venus de toute la France à bord de plusieurs centaines de combis de toutes les époques se sont réunis durant trois jours dans une ambiance festive. Jeux en famille, chasse au trésor, escapade sur le lac, blind test géant et concert en plein air ont rythmé les journées des festivaliers.
Un futur électrifié
Si l’ID. Buzz 100 % électrique devait bientôt avoir sa propre déclinaison en van aménagé (on parle de 2027), l’avenir du Combi, lui, passe forcément par l’électrification de la gamme. Le Multivan est en effet aujourd’hui proposé en deux versions, diesel et eHybrid. Forte de 245 chevaux (170 chevaux thermique issus du bloc 4 cylindres turbo 1,4 TSI, le complément se faisant via les deux moteurs électrique), cette dernière revendique une autonomie électrique d’un peu plus de 85 kilomètres grâce à sa batterie de 19,7 kWh.
Du confort en plus
Mais son pack batterie permet aussi d’améliorer le quotidien au bivouac en apportant une source d’électricité synonyme de confort sans nuisance sonore, par exemple pour climatiser l’habitacle avant d’aller dormir sans recourir à un moteur thermique auxiliaire. La batterie permet aussi de disposer de 220 volts à bord, ce qui permet d’envisager de télétravailler loin des villes, depuis n’importe quel spot. Comme dans les maisons les plus modernes, toutes les fonctions de confort se pilotent depuis un écran tactile (un peu lent, il faut le dire) similaire à celui d’un petit smartphone installé dans la cellule arrière du van, ou via une application smartphone. Eh oui, les hippies ont bien grandi…
Comme une berline
Il passe aussi par des prestations routières nettement améliorées. Le Multivan T7 est en effet basé sur un châssis de Volkswagen Passat, ce qui lui confère un comportement qui rapproche plus l’engin d’un grand SUV que d’un utilitaire. Durant nos premiers tests de l’engin, nous avons effectivement pu apprécier un toucher de route très différent de celui que nous connaissions à bord de ce type de véhicule. La suspension et les trains roulants n’ont de fait plus rien à voir avec ceux — plus spartiates — d’un véhicule utilitaire. Dans cette version eHybrid, il bénéficie en outre de quatre roues motrices, le moteur électrique principal de 136 chevaux étant positionné sur l’essieu arrière.
Le nouveau Volkswagen Multivan est proposé à partir de 76 700 euros dans sa version eHybrid. Dans sa déclinaison van aménagé California, le tarif d’entrée passe à 84 000 euros pour la version Beach.
Photos : Volkswagen & Alexandre Lenoir