Lancé en 2020, le Skoda Enyaq incarne la première approche de Skoda et, surtout, le 1er véhicule électrique sur plateforme MEB du groupe VW. C’est aussi un vrai succès commercial, puisqu’il a encore séduit près de 70 000 acheteurs en 2024 (et plus de 6 000 en France). Pour l’entame de sa mi-vie, Skoda lui a offert quelques améliorations, tant stylistiques que fonctionnelles.
Design et aérodynamisme repensés
L’Enyaq 2025 arbore une calandre Crystal Face 2.0, plus sobre que la précédente version. Un bandeau lumineux nettement plus discret que sur la précédente version surplombe des optiques classiques, renforçant son aspect dynamique. C’est moins clinquant et, par ricochet, donne finalement un effet plus haut de gamme.
Les modifications ne sont pas que stylistiques : grâce à cette nouvelle calandre, des jantes aéro et un carénage optimisé, l’Enyaq améliore son coefficient de traînée à 0,245 en version SUV et 0,225 en SUV Coupé. Des valeurs compétitives qui participent évidemment à une meilleure efficience énergétique.
Autonomie en hausse malgré quelques limites
L’Enyaq 85 affiche une autonomie WLTP de 581 km pour le SUV et 591 km pour le Coupé.. En usage mixte, elle s’établit autour de 19 kWh/100 km, offrant une autonomie réelle que nous estimons à 440 km (et environ 320 km sur autoroute). Il est clair que le nouveau moteur APP550 du groupe VW est principalement la raison de cette amélioration, même si les mises à jour logicielle régulières permettent aussi de modifier ici et là un élément qui fera gagner quelques kilomètres.
Des batteries « confusantes »
Même s’il s’appelle « 85 », Skoda propose désormais une batterie unique de 77 kWh. Sur l’Enyaq 85, la recharge rapide est limitée à 135 kW, tandis que la version 85x (pour dire 4×4, avec deux moteurs, donc) peut atteindre 175 kW. Ces disparités compliquent un peu la compréhension de la gamme, d’autant que le Skoda Elroq 85, utilisant la même motorisation, affiche une capacité de recharge plus rapide. Allez comprendre…
Confort et agrément de conduite
La machine électrique de l’Enyaq procure une conduite souple et agréable. Malgré des performances correctes (0-100 km/h en moins de 7 secondes), l’accent est mis sur le confort. L’amortissement, bien que conciliant, peut être optimisé avec la suspension ajustable sur 15 niveaux dès lors que l’on dispose du châssis dynamique DCC. La pédale de frein demeure cependant peu réactive, reflet des caractéristiques de la plateforme MEB.
Quant au sélecteur de vitesse rotatif situé au dessus du combiné d’instrumentation, il reste perfectible dans son ergonomie. En revanche, on apprécie particulièrement le très beau et fonctionnel volant, doté de touches physiques agréables à manipuler.
Équipements renforcés et prix en baisse !
La mise à jour apporte des équipements supplémentaires : Pack Hiver, climatisation tri-zone, volant chauffant, ainsi qu’un logiciel embarqué revisité qui permet désormais le préconditionnement manuel de la batterie (il est également automatique lorsque l’on utilise la navigation GPS intégrée).
Les prix débutent à 46 270 € pour la version 85 Element, à comparer avec les 47 770 euros de la version 80 lors de son lancement en 2021. Ils démarrent à 50 820 € pour la finition sportive. Le Coupé réclame un supplément de 2 750 €, tandis que la version 85x, dotée de deux moteurs, demande 2 860 € de plus.
Photos : © Adrien Cortesi, Skoda