Malus écologique : 2018, année record

Année après année, le barème du malus écologique s’avère être une opération de plus en plus profitable pour les caisses du pays. Si, lors de son apparition en 2008, le Gouvernement d’alors espérait que les sommes prélevées au titre du malus compenseraient celles versées en tant que bonus, ce dispositif s’avère, depuis quelques années, être bénéficiaire.

Pourtant, le nombre toujours croissant de voitures électriques vendues fait que les dépenses liés au bonus atteignent, elles-aussi, des records. Ainsi, l’an dernier, ce sont quasiment 186 millions d’Euros qui ont été versés. En parallèle, 365 millions supplémentaires l’ont été aux plus de 200 000 bénéficiaires de la prime à la conversion. A la colonne dépenses, on trouve donc un total de 550 millions d’Euros.

Mais le durcissement du barème du malus a largement été profitable aux caisses de notre pays. Ainsi, malgré les efforts consentis par les constructeurs pour baisser les émissions de CO2 de leurs modèles, le nombre de versions soumises au malus est passé de 2 700 en 2017 à 3 400 en 2018. Ainsi, là où 366 347 automobilistes avaient payé un malus en 2017, ce sont 640 030 d’entre eux qui ont été impactés en 2018. Une bonne nouvelle, du point de vue de l’Etat s’entend, n’arrivant jamais seule, les sommes collectées ont ainsi atteint 558,9 millions d’Euros, alors que les prévisions tablaient sur environ 390 millions d’Euros.

La situation pourrait toutefois ne pas durer. En effet, les ventes de voitures non soumises au malus, notamment, les hybrides, continuent de progresser, tandis que le montant nécessaire au paiement des primes à la conversion pourrait frôler le milliard d’Euros cette année.

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