Gogoro Eeyo 1 et 1S, le VAE poids plume

L’assistance électrique entraîne obligatoirement un accroissement du poids qui sera bien évidemment plus que compensé par la puissance électrique. Cependant, le poids peut se montrer pénalisant lorsqu’il s’agit de monter son vélo au second étage pour le mettre à l’abri dans son appartement ou de le glisser dans un train. Les kilos se sentiront aussi lorsqu’il s’agit d’adopter une conduite un peu sportive. Les ingénieurs aux manettes du développement du Gogoro Eyo 1 ont donc cherché à réduire le poids de leur VAE haut de gamme.

Pour cela, ils se sont tout d’abord intéressés à la motorisation en développant l’Eeyo smartwheel. Il s’agit d’une solution tout en un qui rassemble dans le moyeu arrière le moteur, la batterie et les différents capteurs. Voilà qui peut rappeler le système retenu par les Français de Jitensha. Entrons un peu dans le détail. Le moteur délivre une puissance de 250 W, une puissance conforme donc à la législation française, et un couple de 20 Nm. Ce dernier chiffre est à comparer par exemple aux 59 Nm du moteur du VanMoof S3. La batterie quant à elle affiche une capacité de 123,44 Wh et elle se recharge en 2,5 heures. Tout comme le couple, le chiffre est nettement inférieur à ce que propose la concurrence, ce qui n’empêche pas la marque de communiquer d’excellentes estimations d’autonomie : 65 km en mode Sport et 90 km en mode Eco. Le premier mode d’utilisation ajuste en temps réel le niveau de l’assistance à l’effort délivré par le cycliste grâce à des capteurs sophistiqués. Le Gogoro Eyo est un singlespeed qui emploie une courroie en carbone pour la transmission : fini le cambouis et les problèmes d’entretien.

Autre axe de développement pour gagner du poids, l’ossature même du vélo. Les Eeyo 1 et 1S s’appuient sur un cadre carbone monocoque. Un matériau magique qui permet à la marque d’annoncer un poids de seulement 12,5 kg pour le Eyo 1. Et même 11,9 kg pour le 1S qui devient ainsi le VAE le plus léger du marché. Le gain de poids résulte de l’utilisation d’une fibre de carbone plus haut de gamme (fibres 3K). On retrouve désormais le même matériau pour la fourche et le guidon alors que l’Eeyo 1 utilise de l’aluminium. Plus fort encore, les roues de la version la plus haut de gamme sont aussi fabriquées dans le matériau magique : la fibre de carbone. Dans les deux cas, les roues sont des 700 x 28 C.

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Les Euyo ne font pas l’impasse sur la partie connectée. Une application en lien avec le vélo via le Bluetooth permet d’afficher certaines informations (vitesse, kilométrage…), de changer le mode d’assistance ou encore de déverrouiller l’Eeyo. Une fonction de déverrouillage automatique est proposée : elle s’active lorsque le smartphone du propriétaire s’approche. Le freinage est assuré par un disque à l’avant tandis que le bloc smartwheel intègre son propre dispositif de freinage.

L’Eeyo 1 est proposé en bleu et en orange au prix de 3999 € tandis que le 1S est disponible uniquement en blanc pour la rondelette somme de 4699 €.

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