C’est en tout cas ce que Makoto Uchida, le CEO de Nissan, a confié aux journalistes britanniques d’Autocar dans un entretien paru ce mardi.
« Nous cherchons comment l’électrifier (la Nissan GT-R R36) », a-t-il déclaré. « Mais que nous ayons recours à un système d’électrification ou pas, nous pourrons proposer un maximum de puissance. Nous allons créer une nouvelle plateforme, et notre but est clair : la GT-R doit être la voiture la plus rapide de sa catégorie. Elle doit dominer la piste. Et elle doit bénéficier des dernières technologies. Ce qui ne signifie pas qu’elle doit être électrique ».
Cette future Nissan GT-R pourrait donc conserver le bloc V6 3.8 litres biturbo qui anime le modèle actuel, et dont la puissance atteint 600 ch et 652 Nm dans sa version la plus extrême (suralimentée par deux turbocompresseurs issus de la Nissan GT-R GT500), à savoir la GT-R Nismo au volant de laquelle le 0 à 100 km/h est abattu en seulement 2.6 secondes (315 km/h en pointe).
La Nissan GT-R est rappelons-le, présente au catalogue du constructeur japonais depuis 1969, et a connu de nombreuses versions depuis. Nissan a durant tout ce temps été fidèle au principe de l’amélioration continue « kaïzen », ce qui permet aujourd’hui à la dernière génération de la GT-R, produite depuis 2007, de bénéficier de l’expérience acquise par le constructeur depuis plus de 50 ans.
Source : Autocar
Photo : Nissan GT-R Nismo (2020)