Freicycle, un vélo à assistance électrique à moins de 7 kg !

Le vélo à assistance électrique a le vent en poupe ! Pratique, il permet d’arriver au bureau rapidement, sans être en sueur ou d’offrir la possibilité à ceux qui n’ont pas la forme physique de se mettre au sport. Toutefois, l’utilisation d’un vélo électrique à assistance électrique nécessite de disposer d’un modèle assez lourd. Et même si des progrès ont été faits, à l’instar du Eeyo 1 de Gogoro, celui-ci pèse encore 11,7 kg… Fort de ce constat, Dennis Freiburg, ingénieur en mécanique, a conçu le Freicycle. Sa particularité ? Être le vélo le plus léger du monde. Un record validé par le Guinness Book. En effet, le Freicycle est le vélo à assistance électrique le plus léger du monde depuis décembre 2019 puisqu’il pèse seulement 6,872 kg, soit le poids d’un vélo de route haut de gamme et sans assistance…

Pour réaliser cette prouesse, Dennis Freiburg a utilisé un vélo de route Merida Scultura de 2016, doté d’un cadre en fibre de carbone pesant 1 kg. À cela, il a ajouté des freins sur jante, des jantes en carbone, une manivelle entièrement en carbone et des pédales imprimées en 3D. Toutes ces combinaisons et alternatives ont été nécessaires pour arriver à un poids « de base » le plus bas possible. En plus de proposer un vélo hyper léger, Denis voulait aussi une assistance électrique la plus discrète possible. Il a donc exclu l’utilisation d’un moteur de moyeu ou de pédalier, et a repensé à un système qui existe depuis des années : l’entraînement par friction, où un rouleau motorisé est pressé contre le pneu arrière, ce qui le fait tourner. Soit l’inverse d’une bonne vieille dynamo… Bien sûr, ce moteur est plus évolué qu’il n’y paraît. Celui-ci est de type brushless provenant d’un modèle réduit d’hélicoptère et délivre une puissance de 660 watts pour permettre d’atteindre les 48 km/h. Le moteur peut être bridé par logiciel et ainsi répondre aux normes européennes, soit 250 watts et 25 km/h. Lorsque le moteur est activé, le bras oscillant sur lequel il est monté rapproche le rouleau du pneu et fait tourner la roue. Lorsque le moteur est arrêté, le mécanisme à ressort l’écarte et n’entraine plus la roue.

Pour être homologué au Guinness Book, le vélo devait également répondre à un critère antinomique avec le poids : disposer d’une batterie de 137 Wh. Mais David a toujours une solution dans un coin de sa tête pour parvenir à ses fins. Il a donc assemblé une batterie à l’intérieur d’un bidon, qu’il a ensuite placée dans un porte-bidon imprimé en 3D sur la tige de selle. La batterie offre une autonomie comprise entre 19-35 km. Cette autonomie peut être doublée en ajoutant un second bidon/batterie. Amusant, c’est le bouchon du bidon qui sert à allumer ou éteindre le système, mais également à sélectionner le niveau d’assistance au pédalage. Pour réaliser ce record, David Freiburg a pu compter sur le soutien de partenaires tels que l’Université de Dortmund, l’Institut de technologie de Karlsruhe, Velotech et Merida Bikes. En effet, ce vélo dépasse les 20 000 euros…

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