« Nous sommes absolument déterminés à faire de cette entreprise une société pérenne, or l’histoire des petites entreprises qui vivent de manière indépendante dans le secteur automobile n’est pas brillante », aurait ainsi déclaré Tony Posawatz, PDG de Fisker, avant d’ajouter : « Nous n’allons pas faire cavalier seul. »
Le Wall Street Journal a indiqué que Fisker avait mandaté la banque d’investissement Evercore Partners pour l’aider à trouver des investisseurs ou des partenaires. Le quotidien américain a précisé que le constructeur aurait envisagé la faillite, ce qui a été démenti par Posawatz. La société, qui souhaiterait signer une alliance d’ici l’an prochain, chercherait ses éventuels partenaires en Europe et en Chine.
Difficile d’accorder ou non de la crédibilité à ces propos, rapportés par des sources anonymes. De son côté, Roger Ormisher, porte-parole de Fisker, a récusé tout plan visant à vendre la société.
Enfin, Posawatz concède que la voie la plus prometteuse pour sa société consiste à vendre sous licence sa chaîne de transmission hybride et les technologies qui y sont attachées. A l’image du partenariat entre PSA Peugeot-Citroën et Mitsubishi, d’autres groupes automobiles pourraient en effet être intéressés par ce type de proposition. La suite au prochain épisode…