C’est une vraie petite révolution pour Suzuki ! Son premier véhicule électrique, le eVitara, sera commercialisé avant la fin de l’année en France. Fabriqué en Inde, il sera par ailleurs rebadgé Urban Cruiser par Toyota qui l’ajoutera également à sa gamme de véhicules zéro émission.
Si les tarifs du Suzuki eVitara ne sont pas encore connus, il est déjà temps d’en faire le tour complet du propriétaire.
Design
Il a beau intégrer le célèbre patronyme Vitara dans son nom, il n’y a pas un bout de métal en commun entre le Vitara hybride actuellement au catalogue du japonais et ce tout nouveau eVitara. On pourra s’en étonner, mais sans doute Suzuki a-t-elle préféré capitaliser sur un nom déjà bien installé dans les esprits pour se lancer dans l’aventure électrique. Le Vitara à batterie meure ainsi 4,28 m de long, soit 9 cm de plus que son frère de sang thermique. Il est également plus large et plus haut de quelques centimètres. Le style de la calandre n’a lui non plus rien de commun avec les productions actuelles de Suzuki. Définit-il un nouveau langage stylistique ? Les prochaines annonces de la marque nous le diront.
Intérieur
Le Suzuki eVitara est compact, mais se montre agréablement logeable. Aux places arrière, la banquette coulissante et rabattable en deux parties permet de dégager de la place aux genoux quand le coffre n’a pas besoin d’être rempli. Ce dernier dispose d’un double fond pour ranger ses câbles et autres accessoires si nécessaire. Pas de frunk à l’avant, le moteur occupe toute la place. Une connectique est disponible pour la recharge de ses appareils portatifs.
Aux places avant, les matériaux colorés de la planche de bord et la sellerie bi-ton participent à un ressenti plutôt qualitatif, de même que l’éclairage d’ambiance modifiable module l’ambiance selon ses envies. Les commandes du sélecteur d’allure et des modes de conduite sont placées sous la main. Ah, et pour la première fois aussi, une Suzuki ne sera pas pourvu d’un frein à main traditionnelle, mais électrique.
Instrumentation
Autre grosse nouveauté pour Suzuki : adieu les aiguilles ! L’instrumentation est ici 100 % numérique, avec la possibilité de choisir entre trois types d’affichage. L’écran tactile se montre réactif, tandis que les fonctions de climatisation restent accessibles par des boutons physiques juste en dessous.
L’accès aux réglages des aides à la conduite est plutôt rapide et peut être mis en favori sur le bouton Étoile situé sur la branche droite du volant. Dommage toutefois que le système de surveillance de l’attention du conducteur ne puisse pas être déconnecté une bonne fois pour tout. On notera aussi la caméra 360 dont une séquence animée gratifie le conducteur lors de la mise en route.
Batterie et motorisation
Enfin, sous le capot on trouvera le moteur électrique de la version de base. Celui-ci développe modestement 142 chevaux et 181 Nm de couple. Mais une Suzuki ne serait pas digne de son blase si elle ne proposait pas une version 4×4 ! Et ce sera bien le cas, avec une version bi-moteur qui, pour celle-ci, totalisera 181 chevaux (300 Nm).
Côté batteries, deux blocs seront proposés : l’un de 49 kWh, l’autre de 61 kWh. De quoi espérer jusqu’à environ 400 km d’autonomie.
Photos : Alexandre Lenoir