NIO déploie ses stations Power Swap Station 2.0

Dévoilée il y a quelques jours, la NIO ET7 se présente comme une sérieuse concurrente à la Model S de Tesla. Le constructeur chinois ne s’éloigne d’ailleurs que peu de la recette gagnante, en proposant une grande berline aux lignes fluides et élancées. Tout comme sa concurrente américaine, l’ET7 assure offrir des performances de premier ordre grâce à un groupe propulseur dual motor qui développe une puissance totale de 480 kW (653 ch) et 850 Nm. De quoi réaliser l’exercice de 0 à 100 km/h en seulement 3,9 secondes. Mais là où la NIO ET7 devrait faire toute la différence, c’est du côté de son autonomie, ou plus exactement du côté de son système de recharge.

En effet, si l’ET7 se décline en plusieurs capacités de batterie (70, 84, 100 et prochainement une version de 150 kWh pour flirter avec les 1000 km d’autonomie), la start-up compte bien se différencier avec son système de remplacement de batterie à chaud.

L’idée est de proposer des stations qui permettent d’ôter la batterie déchargée et de la remplacer par une batterie entièrement rechargée en moins de 5 minutes.

Baptisées « Power Swap Station 2.0 », ces stations sont équipées de 14 compartiments de batterie – ceux-ci contiennent 13 blocs de batteries et un compartiment vide pour accueillir une batterie déchargée. La station est entièrement automatique – y compris le stationnement du véhicule – et peut effectuer jusqu’à 312 changements de batterie par jour.

Nio a déjà déployé 170 stations en Chine et compte disposer d’un réseau de 500 stations d’ici la fin de 2021. Un déploiement plus lent que prévu, puisque la marque en espérait 1100. Si le remplacement de la batterie peut être intéressant, il se confronte toutefois à plusieurs problèmes. En premier lieu, ces stations sont plus chères à installer que de simples bornes de recharge. De plus, les temps de chargement des voitures électriques diminuent de plus en plus, si bien qu’il se pourrait que la recharge de la batterie soit bientôt plus rapide que son remplacement. Et bien sûr, quid de la présence de ces stations de remplacement dans le reste du monde ? Affaire à suivre donc…

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